Cette châsse contenait l’une des nombreuses reliques de Thomas Becket, qui furent distribuées dans toute l'Europe.
Du point de vue politique, on peut y voir une accusation des abus du pouvoir temporel sur le clergé. Le reliquaire montre en effet le martyre et l’inhumation du chancelier d'Angleterre et archevêque de Cantorbéry, assassiné dans sa cathédrale par les émissaires du roi en 1170 et canonisé dès 1173.
Il est typique des productions des ateliers limousins, spécialisés dans la technique de l'émail champlevé, dont le musée de Cluny possède de nombreux exemples.
Acquis en 1987