Le fou du roi agitant ses grelots ? Les distractions au Moyen Âge revêtent des formes bien plus diverses et raffinées. Saviez-vous que les échecs, la poésie ou la chasse faisaient partie des activités distrayantes que le chevalier pratiquait volontiers ?
Certaines pratiques ludiques restent propres à l'aristocratie (la chasse à courre, la fauconnerie), tandis que d'autres se démocratisent, comme les échecs ou les jeux de cartes. On cède au plaisir du spectacle, de l'exercice et des jeux de société : des jongleurs de rue aux saynètes des mystères, du jeu de paume aux danses populaires, en passant par le jeu de mérelles, ancêtre du morpion, ou le trictrac.
Cependant certains jeux restent controversés : le pouvoir royal et l’Église luttent sans succès contre les jeux de hasard qui déchaînent les passions et troublent l'ordre public.